Kenzo Takada est attiré depuis son plus jeune âge par la haute couture et le graphisme. Il est le fondateur de la marque Kenzo. LKenzoe styliste crée un pont entre l’orient et l’occident en fabriquant des kimonos de coupes créatives et ornés de couleurs vives.
Kenzo : un rude parcours
Kenzo Takada est né le 27 février 1939 dans la ville de Himeji au Japon, entouré de ses sœurs, il prend gout à la mode et abandonne l’université de langues étrangères pour le Tokyo Bunka Fashion College. Il jouit aujourd’hui d’une renommée dans le monde entier. L’établissement de mode était autrefois réservé spécialement pour les femmes, mais en en optant pour ce métier, il a beaucoup de difficultés à se faire accepter auprès de ses parents en tant que styliste et subi une désapprobation familiale pendant quelques années.
Kenzo obtient son diplôme en 1964, il décide alors de quitter sa ville natale et sa famille pour rejoindre la capitale de la mode : Paris. Il reste ébahi pendant plusieurs semaines par le grand désordre bruyant parisien où il y manque sérieusement de repères. Il s’adapte du mieux qu’il peut à son nouvel environnement et assiste à des défilés. Dans une grande persévérance, il réussit à vendre ses dessins au magazine féminin Elle. Kenzo atteindra petit à petit le succès, mais contrairement à ceux qui sont arrivés au sommet, il y arrive en lenteur.
Kenzo : quelqu’un d’exceptionnel.
Takada Kenzo organise son premier défilé en 1970 dans la galerie Vivienne, il y montre des pantalons désorganisés, des robes élégantes en yukuta, du kimono en fleur. Parallèlement, il ouvre sa première boutique qu’il nomme Jungle Jap. Un refuge de tranquillité, la boutique attire toutes les curiosités, elle reçoit des visites d’artistes, de professionnels de la mode et petit à petit, le lieu devient un échange, une rencontre et un envol vers l’Orient. Le label Kenzo nait en 1980, une ligne de prêt-à-porter masculin arrive en 1983 et cinq ans plus tard, le parfum Kenzo de Kenzo connait une réussite qui représente le charme de la maison : fraîcheur.
Kenzo Takada ne supporte plus la pression dans la mode et s’en éloigne en 1999, il remet alors son empire au groupe luxueux LVMH. En quittant la scène, il part en voyage, cherche de l’expérience dans la peinture, mais continue à dessiner sans rien, ses feuilles blanches comptent près de 100 000 pièces. À l’âge de 60 ans, il veut revenir dans la mode et crée une nouvelle marque qu’il appelle au début Gokan KObo et tout simplement Takada ensuite. Il allie toujours ses deux cultures. Mais son nouveau concept tend à rassembler les vêtements avec des objets, des tissus, des meubles traditionnels, et les coexister dans un cadre harmonieux où les imprimés sont d’une simplicité, mais élégants. Généreux, Kenzo est un être à part dont les œuvres sont accessibles
