
La contraception, depuis l’Antiquité, a été utilisée pour empêcher l’ovulation, la fécondation, la nidation et la grossesse. À l’entrée du 19e siècle, elle obéit à une politique de contrôle de la naissance et est surtout usitée pour limiter le taux de natalité dans chaque nation. Un autre rôle a été découvert et assimilé à la contraception notamment, comme la prévention des maladies sexuellement transmissibles.
La contraception comme protection contre les maladies sexuellement transmissibles
La contraception fut utilisée comme bouclier contre les maladies sexuellement transmissibles depuis trois millénaires avant Jésus-Christ. La pratique était originaire des soldats égyptiens qui voulaient se protéger des infections transmissibles sexuellement et par le sang en utilisant des intestins de moutons ou des vessies de porc pendant le rapport sexuel. De cette pratique est né le concept de préservatif. Ce fut d’ailleurs la première forme de capote jamais inventée dans le monde. Au cours du 16e siècle, Gabriel Fallope inventa le premier préservatif à base d’herbes pour se protéger de la syphilis. En 1907, un médecin anglais inventa le condom : « Un petit sac de peau qui permet au beau sexe de ne pas avoir d’inquiétude ».
Il faudra attendre quatre décennies plus tard pour découvrir le premier préservatif en caoutchouc. Inventé et lancé par la compagnie de pneumatiques Goodyear Tire & Rubber, il peut être lavé et être réutilisé même au bout de cinq ans.
Le préservatif masculin pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles
Le préservatif masculin est jusqu’à nos jours la seule méthode contraceptive, dans le cadre des techniques barrières, qui protègent véritablement des infections sexuellement transmissibles (IST). Répondant à l’appellation commune de capote anglaise, il se présente sous la forme d’un étui mince. À caractéristique souple et imperméable, il empêche tout contact sexuel avec le sang ainsi que les sécrétions vaginales et péniennes.
Préservatif, comme son nom l’indique, a pour fonction de protéger des infections sexuelles et des maladies sexuellement transmissibles à condition d’être correctement utilisé lors d’une relation sexuelle. En 2000, l’agence gouvernementale américaine National Institutes of Health, a révélé dans un rapport que l’utilisation du préservatif a contribué à réduire de 85 % le risque de contamination du Sida. En 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé confirme que le préservatif masculin réduit de manière considérable le risque de transmission sexuelle du VIH à raison de 80 à 90 %.
Les éventuelles inefficacités auxquelles ils sont liés résultent d’une mauvaise initiation relative au port du préservatif.