Après l’annonce de son hospitalisation aux services des urgences de l’hôpital de la Salpêtrière à Paris. C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès du grand réalisateur français Claude Berri.

Claude Berri décède à l’âge de 74 ans
Après son admission à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, Claude Berri est décédé dans la matinée du lundi 12 janvier des suites d’un accident vasculaire cérébral intracrânien. Après son hospitalisation, l’état de santé du cinéaste était déjà très préoccupant. Dimanche dernier, il était dans un « état neurologique très sévère » à cause d’un « hématome intracrânien ». Le cinéaste avait déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2006.
De son vrai nom Claude Langmann, Claude Berri est à la fois acteur, réalisateur et producteur. En 1967, il se fait connaître du grand public avec « Le vieil homme et l’enfant ». Il enchaîne les succès cinématographiques pour ne citer que « Tchao pantin », « Jean de Florette » et dernièrement « Astérix et Obélix, mission Cléopâtre » ou « Bienvenue chez les Ch’tis ». Claude Berri nous a quitté alors qu’il était sur le tournage de son vingtième film « Le trésor ». Nous présentons nos condoléances à sa compagne, à ses enfants, à sa famille ainsi qu’à tous ses proches et amis.
Tchao Berri…
Avec la disparition de Claude Berri, le septième art français perd un de ses grands hommes. Sa mort a suscité une vive émotion non seulement dans le monde du cinéma, mais également dans la France entière. Voici quelques réactions au décès de cette figure emblématique du cinéma français :
Peu après l’annonce de son décès, Nicolas Sarkozy rend hommage à Claude Berri en ces propos « L’acteur, le scénariste, mais surtout l’un des réalisateurs et producteurs les plus doués de sa génération. Claude Berri savait œuvrer dans tous les registres et nous faire rire ou pleurer... mais surtout il amenait son public à réfléchir et à s’interroger, il éduquait le spectateur »
Le réalisateur Claude Lelouch sur Europe 1 : « On perd peut-être le producteur français le plus important de l’après-guerre. Je pense qu’il avait un sixième sens à la fois artistique et ensuite de spectateur. Il a su rester aussi un spectateur. Je me souviens l’avoir vu aller voir les films des autres et c’était un vrai spectateur. C’était quelqu’un qui connaissait bien le public, mais qui a toujours tiré son métier vers le haut »
La comédienne Josiane Balasko sur RTL : « Je suis très triste de sa mort parce qu’il faisait partie des grands producteurs qui permettaient aux metteurs en scène de réaliser leur film en essayant de rêver le mieux possible. Il leur donnait vraiment les moyens de le réaliser »