Les jeunes femmes sont les premières victimes des règles douloureuses. Douleurs, gènes insupportables et parfois « handicapantes » précèdent ou accompagnent les règles. Il ne faut pas les négliger mais au contraire, trouver des solutions efficaces.

Origine des règles douloureuses
Les maux occasionnés par les règles douloureuses ou « dysménorrhées » ne sont pas anodins. Leur intensité peut varier d’une femme à une autre. Ils peuvent être assez « légers » ou extrêmement douloureux, voire handicapants. Les symptômes sont souvent des douleurs dans le bas du dos accompagnées de maux de tête, de douleurs dans le bas-ventre, de diarrhée, de nausées, etc.
En général, les fautives sont les prostaglandines. Produites en excès durant la période de menstruation, elles provoquent des contractions utérines plutôt intenses. A ce stade, on parle de dysménorrhées primaires. Entre autre, les douleurs sont tout à fait « naturelles ». Les adolescentes sont les plus touchées par ce phénomène.
Dans les cas plus graves, on parle de dysménorrhées secondaires. A ce stade, les douleurs sont persistantes et insupportables. Il ne s’agit plus seulement des prostaglandines mais d’autres causes entrent en ligne de compte. Des examens médicaux sont indispensables pour déterminer de quoi il s’agit réellement : kyste de l’ovaire, malformation de l’utérus, infection, fibrome, ...
Comment soulager les douleurs ?
Il ne faut jamais prendre les choses à la légère car les règles douloureuses peuvent cacher un problème plus important. N’hésitez pas à consulter votre médecin en cas de doutes. Dans un premier temps, la douleur peut être soulagée par la chaleur. S’allonger un moment avec une bouillotte sur le ventre ne peut que vous faire du bien. Vous pouvez aussi avoir recours à des antispasmodiques ou des anti-inflammatoires pour y remédier.
Les solutions « mineures » comme la chaleur, l’homéopathie, ... s’adressent surtout aux femmes atteintes de dysménorrhées primaires. En cas de dysménorrhées secondaires, seul votre médecin sera en mesure de vous proposer une solution adéquate, médicamenteuse ou non. Les femmes atteintes de ce syndrome sont souvent sujettes à une détresse psychologique, voire une dépression. Une consultation médicale est primordiale.
Le sport est préconisé en guise de prévention, . En effet, le manque d’exercice ou encore le surpoids constituent des facteurs de risque. La prévention passe également par l’alimentation. Il ne faut pas abuser des sucres raffinés et des matières trop grasses. De même, limitez votre consommation de viande rouge. Privilégiez la consommation de poissons gras et d’aliments riches en oméga-3 : huiles et graines de lin ou de chanvre, huile de colza ...